Excellence Madame le Ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique ;
Excellence Monsieur le Secrétaire général de l’OEACP ;
Excellence Monsieur le Doyen du groupe africain ;
Excellence Monsieur l’Ambassadeur des Comores, Présidence en exercice de la Conférence de l’Union africaine ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs du GAAB ;
Excellence Monsieur l’Ambassadeur Représentant Permanent de l’UA à Bruxelles ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs des pays amis et partenaires de l’Afrique ;
Monsieur le Directeur Afrique du Ministère des Affaires étrangères du Royaume de Belgique ;
Excellence Madame la Directrice pour l’Afrique, SEAE, Union européenne ;
Chers représentants de la diaspora et de la société civile africaine ;
Mesdames/messieurs en vos rangs, grades et qualités, tout protocole observé
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole, en ma qualité de Président du GAAB, en ce jour, solennel du 25 mai, commémorant le 60ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine(OUA),placée cette journée sous le thème : « Accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale (ZLECAF) ».
Nous célébrons, en effet, aujourd’hui, 25 mai 2023,la création de l’Organisation de l’Unité africaine OUA, première manifestation concrète du panafricanisme en terre africaine, idéal qui puise, comme vous le savez, ses origines dans le combat des noirs sur le continent américain et aux Antilles.
60 ans après, la problématique de l’Unité africaine se pose encore avec beaucoup plus d’acuité.
Que de chemin parcouru avec des fortunes diverses, liées aux contraintes et vicissitudes de l’histoire du continent et du monde !
Des réussites palpables, comme l’accession de toutes les nations africaines à la souveraineté internationale, la fin du régime de l’apartheid, la création en 1964 de la Banque africaine de développement pour faire reculer la pauvreté sur le continent, sont autant d’initiatives à mettre au crédit de l’OUA.
Cependant, plus que par le passé, les défis sur le continent sont plus nombreux et parfois plus complexes.
Le Choix de ce thème cette année,« Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale (ZLECAF) » n’est nullement fortuit. Il est la traduction parfaite de la vision et de la volonté politique de nos Chefs d’Etat et de Gouvernement, qui se sont engagés, dans la poursuite des efforts de consolidation des objectifs d’unité et de solidarité des Etats membres, à créer les conditions nécessaires à l’intégration socioéconomique, à travers la mise en place de ce grand espace de libre échange.
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Distingués invités,
Tenant compte des évolutions dans le monde et sur le continent, l’OUA s’est muée depuis deux décennies en Union africaine, poursuivant, les objectifs d’unité et d’intégration du Continent, avec la même volonté, la même détermination.
L’Union africaine, en effet, tant bien que mal, œuvre inlassable à assurer et affirmer le rôle et la place de l’Afrique sur la scène internationale.
Afin de jouer pleinement ce rôle, nous devons muser sur les atouts et potentialités dont dispose le continent, en œuvrant notamment au renforcement des capacités de jeunes, l’autonomisation des femmes, l’exploitation et la transformation de ressources minières et la modernisation de systèmes agricoles.
Nous devons surtout travailler à la réduction des foyers de conflits, afin que la paix et la stabilité sans lesquelles, aucune prospérité économique n’est possible, soient une réalité.
A ce propos, il est important de saluer les efforts de nos Organisations sous régionales, qui jouent un rôle important dans le processus d’intégration socioéconomique du continent, à travers des réformes courageuses, pour favoriser la libre circulation des personnes et des biens au sein de ces espaces.
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Distingués invités,
Je saisis cette occasion pour lancer un appel vibrant, à l’endroit de l’ensemble des pays et organisations avec lesquels notre continent entretient des liens d’amitié et de coopération, à s’inscrire dans une dynamique de consolidation de nos rapports de partenariat mutuellement profitable.
Cette nécessaire solidarité mutuelle s’impose à nous, au regard des enjeux et défis complexes auxquels l’humanité fait face.
Il me parait nécessaire que les pays et Organisations amis soutiennent l’Afrique afin qu’elle participe pleinement à la recherche de solutions aux grands problèmes du monde.
Il est important de renforcer, à cet égard, les partenariats stratégiques que nous avons toujours entretenu avec les pays et organisations amis tout en nous ouvrant à des nouvelles alliances, guidées par un seul idéal, la poursuite du bien être des populations et la réduction des inégalités entre les pays et régions du monde.
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Distingués invités,
C’est qu’en effet, aujourd’hui plus qu’hier, le monde doit écouter la voie de l’Afrique. Qu’il s’agisse du dérèglement climatique, de la problématique de la migration irrégulière, de la conséquence des pandémies ou des crises sécuritaires de par le monde, aucune solution ne saurait être envisagée sans tenir compte des propositions de l’Afrique.
Pour conclure, je voudrais rappeler qu’il est un devoir de génération, pour nous de poursuivre la vision des pères fondateurs de l’OUA, les réformes politiques courageuses, qu’ils ont initié dont l’aboutissement consacrera l’émergence d’une Afrique unie et solidaire.
Bonne fête de l’Afrique à toutes et à tous.
Vive l’Afrique Unie dans un monde apaisé
Je vous remercie de votre aimable attention