Cette session inaugurale a été ponctuée par deux importantes allocutions prononcées par la présidente de la Conférence, l’Honorable Ana Rita SITHOLE du Mozambique d’une part, et par le Secrétaire Général de l’OEACP, Monsieur Georges Rebelo Pinto CHIKOTI, d’autre part.

Ces deux discours ont fourmillé d’idées novatrices dans la perspective de mettre en chantier le nouveau projet auquel les 79 pays OEACP ambitionnent de travailler. Les orateurs ont rêvé à haute voix d’une organisation plus forte, plus stable financièrement, plus proche des préoccupations des populations et d’une organisation parfaitement en phase avec son temps, qui s’approprie les nouvelles technologies, y compris l’intelligence artificielle, toutes choses qui diminueraient substantiellement son impact sur l’environnement.

La question récurrente de la signature de l’accord post-Cotonou, la nécessité pour l’OEACP d’œuvrer pour son indépendance économique et sa capacité à appréhender l’évolution du monde à partir de sa propre vision ont été autant de questions qui ont un large écho dans l’Hémicycle lors des débats, dont le premier inscrit futle Vice-Président du CNT, l’Hon. Assarid AG IMBARCAOUANE.

Le Chef de la délégation du CNT a adressé ses chaleureuses félicitations au présidium des travaux ainsi qu’il lui a apporté son soutien. Le 1^er Vice-président a vivement encouragé l’Assemblée parlementaire OEACP à descendre plus souvent sur le terrain pour voir de ses yeux et manifester sa solidarité aux pays confrontés au péril terroriste, comme ceux du Sahel, aux conséquences des changements climatiques et d’autres types de calamités naturelles et de défis. 

Le Vice-Président du CNT n’a pas manqué d’exposer brièvement l’évolution de la situation socio-politique et sécuritaire du Mali, ainsi que la nouvelle vision des autorités.

A sa suite, de nombreux intervenantsse sont inquiétés du risque de division qui menace leur organisation commune. Pour conjurer cette menace, ils ont convenu de recourir à toutes les instances appropriées de l’OEACP pour attirer l’attention de leurs hautes autorités respectives sur ce risque. Il en sera ainsi de tous les autres défis auxquels leur organisation commune et ses pays membres sont confrontés.

Enfin, la session a entendu le compte-rendu des travaux en Commission qui ont eu lieu le weekend dernier.A ce titre, l’Hon. Assarid AG IMBARCAOUANE a présenté les conclusions de la Commission N°1 consacrée aux Affaires politiques.